Wednesday, January 11, 2017

L'Intelligence Economique en France


 l’intelligence économique en France
    

1.Son histoire et son développement

     L’intelligence économique peut être définie comme l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques. Ces diverses actions sont menées également avec toutes les garanties de protection nécessaires à la préservation du patrimoine de l’entreprise, dans les meilleures conditions de délais et de coûts. L’information utile est celle dont ont besoin les différents niveaux de décision de l’entreprise ou de la collectivité, pour élaborer et mettre en œuvre de façon cohérente la stratégie et les tactiques nécessaires à l’atteinte des objectifs définis par l’entreprise dans le but d’améliorer sa position dans son environnement concurrentiel. Ces actions, au sein de l’entreprise, s’ordonnent autour d’un cycle ininterrompu, générateur d’une vision partagée des objectifs de l’entreprise.

    Tout d’abord, l’intelligence économique a été officiellement introduite en France en avril 1992 par la création de la branche française de SCIP France à l'initiative de Robert Guillaumot, Yves-Michel Marti, Bruno Martinet et Jean-Pierre Bernat. De plus en tant que recherche d'informations et exploitation avec un objectif économique, existe depuis très longtemps. Dans l’histoire, elle est souvent liée aux explorations, au commerce et aux informations ramenées par les explorateurs et les commerçants.
En outres, En 2006, certains experts, comme Patrick Artus ou des experts d'autres cercles, critiquent le manque de doctrine théorique dans la politique d'intelligence économique française. Patrick Artus appelle notamment à une « doctrine claire, qui pour l'instant n'a émergé ni à droite ni à gauche ». Ainsi, le gouvernement français n'a pas encore transposé en France les systèmes réseau centrés très développés aux États-Unis.
 L'intelligence économique à la française se heurte à une faiblesse numérique des sites internet en français (4 % des pages web dans le monde étaient en français en 2003), par rapport aux sites en anglais (45 % des pages web étaient en anglais à la même date). Il faut noter que la situation s'est améliorée entre 1996 et 2003, puisque la proportion de pages web en français était en 1996 de 3 %, contre 75 % en anglais.

 







 





QB.




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