l’intelligence
économique en France
1.Son histoire et son
développement
L’intelligence économique peut être
définie comme l’ensemble des actions coordonnées de recherche,
de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de l’information
utile aux acteurs économiques. Ces diverses actions sont menées également avec toutes les garanties de protection
nécessaires à la préservation du patrimoine de l’entreprise, dans les
meilleures conditions de délais et de coûts. L’information utile est
celle dont ont besoin les différents niveaux de décision de l’entreprise ou de
la collectivité, pour élaborer et mettre en œuvre de façon cohérente la
stratégie et les tactiques nécessaires à l’atteinte des objectifs définis par
l’entreprise dans le but d’améliorer sa position dans son environnement
concurrentiel. Ces actions, au sein de l’entreprise, s’ordonnent autour d’un cycle ininterrompu, générateur d’une vision
partagée des objectifs de l’entreprise.
Tout d’abord, l’intelligence économique a été officiellement introduite en France
en avril 1992 par la création de la branche française de SCIP France
à l'initiative de Robert Guillaumot, Yves-Michel Marti, Bruno Martinet et Jean-Pierre Bernat. De plus en tant que recherche d'informations et
exploitation avec un objectif économique, existe depuis très longtemps. Dans
l’histoire, elle est souvent liée aux explorations, au commerce et aux
informations ramenées par les explorateurs et
les commerçants.
En outres,
En 2006, certains experts, comme Patrick Artus ou
des experts d'autres cercles, critiquent le manque de doctrine théorique dans
la politique d'intelligence économique française. Patrick Artus appelle
notamment à une « doctrine claire, qui pour l'instant n'a émergé ni à droite ni
à gauche ». Ainsi, le gouvernement français n'a pas encore transposé en France
les systèmes réseau centrés très
développés aux États-Unis.
L'intelligence économique à la française se
heurte à une faiblesse numérique des sites internet en français (4 % des pages web dans le monde étaient en français
en 2003), par rapport aux sites en anglais (45 % des pages web étaient en
anglais à la même date). Il faut noter que la situation s'est améliorée entre
1996 et 2003, puisque la proportion de pages web en français était en 1996 de 3
%, contre 75 % en anglais.
QB.
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